Comment fonctionne le chauffage dans le Belvédère ?

Christian Richard de l’entreprise Delostal et Thibault, titulaire d’un contrat 2017-2026 est venu au Conseil syndical du 15 décembre pour expliquer le fonctionnement du chauffage au Belvédère.

L’installation en bref

Le Belvédère bénéficie du réseau de chauffage urbain parisien (CPCU) depuis 1972, avec une nouvelle chaufferie depuis 2017 (passage de la vapeur d’eau à l’eau surchauffée). Cinq sous-stations en sous-sol (reliées chacune à une sonde à l’entrée du parking) distribuent chauffage et eau chaude dans tout le Belvédère, régulés en fonction de la température extérieure (mais pas de l’hygrométrie). Ce dispositif unitaire ne permet pas de moduler le chauffage des logements selon l’orientation ou la hauteur.

Les stations météorologiques d’Orly et de Paris-Montsouris fournissent des courbes de chauffe pour les immeubles du nord parisien. Celles-ci permettent, en fonction de la température extérieure réelle, de déterminer la consommation d’énergie nécessaire pour assurer un bon confort thermique dans les appartements.  

Nos radiateurs en pied de façade (ce qui libère les murs) sont des Favier, très solides et toujours commercialisés (on peut donc les remplacer si besoin). En revanche, poser un radiateur vertical – d’ailleurs moins performant – perturberait le nécessaire équilibrage des colonnes.

Toute modification doit donc être réalisée en lien avec Delostal et Thibault, évitant au passage le risque de dégât des eaux.

Le prestataire assure le changement des robinets lors de campagnes collectives occasionnelles et peut intervenir en cas d’urgence.

La gestion de la température intérieure

Chaque automne, il faut relancer le chauffage. Avec le changement climatique, il fait moins froid, mais l’air est plus humide, certains peuvent alors ressentir un froid passager. Le lancement du chauffage prend 4 à 5 jours, on ne peut pas le lancer très bas, l’allumer puis l’éteindre coûterait très cher : il faut donc caler la date de démarrage au vu des prévisions météorologiques et ne pas allumer trop tôt : un degré de température en plus augmente la facture de 7%, un jour de production de chauffage et d’eau chaude en hiver coûte entre 2 000 & 3 000 euros.

Notre installation est entièrement collective, l’eau chaude circule d’un appartement à l’autre, empêchant par exemple la pose de robinets thermostatiques et l’individualisation de la facture. Le désembouage du réseau (le premier en 2017) a amélioré la circulation de l’eau chaude et devra être réalisé tous les dix ans.

Les différences de température dans nos appartements

La température idéale dans chaque pièce : ni trop chaud, ni trop froid (ADEME)

Nos immeubles sont peu isolés avec, d’origine, de très grandes baies à simple vitrage.

La distribution de chaleur ne peut pas être améliorée, poser des fenêtres à double vitrage supprime le passage de l’air et permet de gagner au moins 2° dans l’appartement.

Les appartements bien ventilés bénéficient également d’une chaleur plus confortable. La VMC (ventilation mécanique contrôlée) d’origine est à bout de souffle (moteurs de 50 ans, entrées d’air souvent bouchées, etc.) et est perturbée par le branchement (interdit) de hottes de cuisine ou de sèche-linge. Il faut remplacer toute l’installation pour bénéficier d’une meilleure salubrité de l‘air et pour faire des économies de chauffage (l’aération permanente évite d’ouvrir la fenêtre).

Les projets et les solutions possibles

Il est prévu de remplacer entièrement la VMC, (moteurs, entrées et sorties d’air hygro-réglables) et de nettoyer les gaines de ventilation.

Pour le chauffage, le robinet de radiateur ne permet pas de moduler la chaleur mais un technicien de Delostal et Thibaut peut, sur demande, faire un réglage sur le réseau en amont du radiateur.

Un technicien de Delostal et Thibault est présent sur la résidence tous les lundis, n’hésitez pas à vous inscrire au Poste de Sécurité/Gardiennage pour une intervention ou pour faire avec lui un point sur votre installation.

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