Si vous ne visualisez pas correctement le contenu, cliquez-ici |
L'impatience d'être un des petits grains de sable qui gripperont la machine.
|
|
|
|
|
Mais que se passe t'il donc le deuxième lundi de chaque mois à 18 h 30, au 8 rue de la Course, Bordeaux ?
|
|
|
|
Venez apporter votre grain de sel aux réunions mensuelles.
Qu'Attac33 soit le reflet de nous tous ! La prochaine rencontre aura lieu le lundi 11 octobre.
|
|
|
|
|
|
|
A l’occasion de la 4ème vague des journées contre la réintoxication du monde, la coordination Touche pas à ma zone humide prépare une nouvelle manifestation à Salles, pour réaffirmer haut et fort l'opposition à ce projet climaticide qui détruira emplois et environnement ! |
|
|
|
|
|
Le billet de Jean-Luc Gasnier : Le trop-plein !
Pour paraphraser Yannick Jadot, la gauche écologique et sociale - qui est une nébuleuse aux contours assez mouvants et mal définis et dont certains se réclament en ayant pourtant soutenu, pendant le quinquennat de François Hollande notamment, une politique destructrice des acquis sociaux et de l’environnement - ne paraît avoir qu’un seul objectif : perdre ! Avec Arnaud Montebourg et dans l’attente de la candidature annoncée d’Anne Hidalgo, le trop plein de candidat.e.s est désormais manifeste. Ce n’est pas “la remontada” qui se profile à l’horizon mais, encore une fois, ce qu’on pourrait appeler “la declinada” , un nouvel effritement de la crédibilité d’une alternative au libéralisme. La gauche qui, depuis l’instauration de la Vème république, n’aura été au pouvoir que deux ans, de 81 à 83, ne parvient pas à surmonter ses divisions. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement une faute politique mais une irresponsabilité coupable devant l’urgence des enjeux et l’impérieuse nécessité de s’unir pour combattre efficacement un système implacable et lourd de menaces. Ainsi, il est indécent pour des candidat.e.s qui affirment toutes et tous qu’il faut changer vite et radicalement, qui clament à longueur de temps que nous n’avons plus d’autre choix possible, de s’embarquer dans une compétition aléatoire afin de départager le meilleur ou la meilleure représentant ou représentante de la gauche, de miser sur la défection ou le ralliement de certain.e.s concurrent.e.s, d’espérer un événement qui viendrait bousculer la donne, bref de parier sur l’improbable quand la probabilité d’une nouvelle défaite est déjà grande.
Évidemment, le pire n’est jamais certain ; l’élection présidentielle ne répondant pas à des critères objectifs et relevant pour une bonne part de l’irrationnel et de l’imprévisible, il est toujours permis d’espérer. Mais jusqu’au mois d’avril prochain tous les vents seront certainement contraires, alimentés en permanence par des instituts de sondages (dont certains paraissent commandés et téléguidés de l’Elysée) qui influencent et modèlent l’opinion. Le duel final entre Macron et Le Pen est évidemment le scénario idéal pour le système en place.
Dans un tel contexte, la multiplicité des candidatures est donc terriblement contre-productive : elle éparpille les énergies alors qu’il faudrait dès à présent les concentrer et, en décrédibilisant les candidat.e.s, elle décrédibilise aussi d’une certaine façon les causes qu’ils prétendent défendre. Si face à un terrible danger, les lanceurs d’alerte ne s’unissent pas, c’est peut-être parce que le danger n’est pas aussi terrible qu’ils le disent. . .
La Vème République est un piège pour la gauche. Pour en sortir et aller vers une VI ème, le préalable paraît incontournable : un.e seul.e candidat.e représentant la gauche écologique et sociale pour la Présidentielle mais aussi dans chaque circonscription pour les élections législatives qui suivront.
|
|
|
|
|
|
|
|